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Histoire de Pleugriffet

Le territoire est d’abord occupé par les celtes. Les romains achevèrent sa création avec la réalisation d’une voie reliant Vannes à Corseul et l’implantation d’un camp retranché. C’est réellement au VIème siècle, à l’arrivée des Bretons, que le village se développe.

Pleugriffet est une ancienne paroisse primitive qui ne semble pas avoir été démembrée. La paroisse semble existée dès le IXème siècle. En 1260, la seigneurie de Pleugriffet ou Ploeuc-Griffet appartient aux seigneurs de Lanvaux. Le château est alors une vraie place forte. En 1284, des textes
concernant la confiscation des biens de la famille Lanvaux confirment que « le manoir de Griffet et la paroisse de Ploeuc » font partie de la Maison des Lanvaux. C’est à cette période que les terres et le château de Griffet passent à Alain VI de Rohan. La seigneurie est érigée en marquisat en 1622 par le roi Louis XIII, en faveur de René de Coëtlogon, alors propriétaire des lieux. Cette seigneurie échoie à la famille Bahuno vers 1742 et reste dans cette
famille jusqu’à la Révolution.

Vers le XIIème siècle, la paroisse de Pleugriffet est rattachée au prieuré de Saint-Martin de Josselin. Elle dépendait autrefois du doyenné de Porhoët, du vicomté de Rohan et de la sénéchaussée de Ploërmel.

Au XVème siècle, Pleugriffet est sous l’influence de la seigneurie du Griffet. Pleugriffet est érigé en commune du canton de Réguiny en 1790, puis intègre le canton de Rohan en 1801.

Etymologie

Les bretons marquèrent ces lieux de leur emprunte en y laissant des lieux dits à consonance bretonne. Le bourg lui-même porte un nom breton que l’on retrouve écrit PLOEUEC puis PLOEIC et enfin PLOYEUC, PLO signifiant paroisse en breton.

À partir de 1453, la terminaison GRIFFET est venue se greffée à PLOEUC, les seigneurs du château de Griffet ayant haute, moyenne et basse justice et dîme féodale sur toute la paroisse. La juxtaposition de
GRIFFET et de PLOEUC donna son nom définitif à la commune : PLEUGRIFFET.

L’Église St Pierre

Elle a été édifiée à l’emplacement de l’ancienne église romane. Sa construction débute en juillet 1954 à l’initiative du Conseil Municipal présidé par Eugène Lorillé, Maire, suivant les plans de Mr. Caubert. Elle est consacrée le 12 août 1956 par Mgr Eugène Le Bellec, évêque de Vannes. Ce chef d’oeuvre moderne se signale par la richesse de
ses verrières, sa coupole, la prestance du grand porche en granit, ou encore l’élégante discrétion des peintures murales, oeuvres du peintre Muriel de Bussy.

Saint Pierre

Pierre est l’un des douze apôtres. Il est considéré par les catholiques comme le premier pape.

Avant sa rencontre avec Jésus il était pêcheur en Galilée et se nommait Simon. Il aurait été enseveli à Rome sur la colline du Vatican : on a retrouvé, sous la basilique Saint-Pierre-de-Rome, un tombeau très ancien qui a été reconnu comme celui de Pierre.

Pierre est souvent représenté crucifié la tête en bas : selon la tradition chrétienne, Pierre estimait qu’il ne pouvait pas être crucifié la tête en haut comme Jésus. Son symbole est le trousseau de deux clés qui, symboliquement, ouvrent les portes du Paradis.

La Motte Castrale de la Haie

Beaucoup sur Pleugriffet l’appel le « tumulus » or il s’agirait plutôt d’une motte castrale. Elle se situe au lieu-dit La Haie aujourd’hui recouverte par les arbres. Un inventaire mené sur la région morbihannaise daterait la motte castrale de pleugriffet entre le XIè siècle et le XIII è siècle.

Dans l’ancien évêche de Vannes plusieurs mottes castrales ont été recensées: sur Baud, Bignan, Guern, La Gacilly, Remungol, Saint-Aignan, Saint-Nolff…

Qu’est-ce qu’une Motte Castrale ?

Les mottes castrales se sont développées au Moyen-Age, plus largement entre le Xè siècle et le XIIè siècle en Europe occidentale. Ce sont des fortifications faites de terre et de bois plus ou moins élaborée, leur fonction était de défendre le territoire en cas d’attaque, c’est pourquoi elles sont surélevées sur une butte de terre artificielle ou naturelle souvent entourée d’un fossé. On peut dire que les mottes castrales sont une sorte de château fort primitif.

Le célèbre spectacle « Les Vikings » au parc du Puy du Fou, est une reconstitution d’une motte castrale de l’An mille.

Aujourd’hui, les vestiges de la motte castrale du lieu dit La Haie sont dissimulés sous les arbres. On peut se rendre compte du relief sur le terrain, une fois sur le sommet de la motte la vue s’étend sur les routes et champs aux alentours.

La Préhistoire

La préhistoire à laissé des traces sur le territoire de Pleugriffet. En 1976, dans une prairie tourbeuse près du lieu dit La Boulaie, on été découvert une série de haches faites à partir du même moule et deux bracelets.

Dès le début de l’âge du Bronze, les métallurgistes en Europe tempérée adoptent le processus de moulage qui leur permet une fabrication sérielle des objets jusqu’alors manufacturés. Ces objets dateraient du paléolitique, on peut retrouver des haches similaires au musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc’h.

La Chapelle Sainte-Marguerite

La chapelle a été déplacé au XVIII eme siècle dû à une restructuration du territoire, initialement elle se situait au lieu-dit La Boulaie où se trouve encore la fontaine dédiée à Sainte-Marguerite. La première fondation de la chapelle aurait eu lieu courant le XV ème siécle. Les hypothèses des raisons de ce déplacement seraient fiscales, à l’emplacement actuel les dîmes (revenus) pour la chapelle seraient plus rentables de plus elle se situait sur un terrain forestier où le bois servait à faire fonctionner les forges. En accords avec le duc de Rohan les moines ont accepté de déplacer leur chapelle.
Aujourd’hui la chapelle est placée sur le lieu-dit du même nom.

Le calvaire situé près de la chapelle a été édifié en 1890 (date portée sur le socle).

La fontaine dédiée à Sainte-Marguerite se situe à l’ancien emplacement de la chapelle au lieu-dit La Boulaie.

A l’intérieur, le mobilier se compose principalement d’un maître-autel, en granit et de facture récente, de Ste Marguerite et Notre Dame De Toute Aide, en bois polychrome, de celles de sainte Barbe, St Joseph et St Sauveur.

Sainte Marguerite

Cette sainte légendaire est née à Antioche de Pisidie (Actuelle Turquie). Convertie au christianisme, elle fait voeu de virginité, repousse les avances du gouverneur romain Olybrius et refuse d’abjurer sa foi. La légende veut qu’elle fut avalée par un monstre, dont elle transperça miraculeusement le ventre pour en sortir indemne au moyen d’une croix. C’est pourquoi on la représente généralement « hissée sur le dragon ».
Sainte Marguerite est choisie par la dévotion populaire comme protectrice des femmes enceintes.

La fontaine Sainte-Marguerite

La fontaine dédiée à Sainte-Marguerite se situe à l’ancien emplacement de la chapelle au lieu-dit La Boulaie

La Chapelle Saint-Vincent

Au lieu-dit La Ville-Tual, en bordure de chemin, la chapelle construite au XVIIIe abrite un retable-sacristie remarquable. Une des statues représente saint Vincent auquel on attribue la protection contre les orages du fait de son index levé.
La présence de cette chapelle atteste du passage de saint Vincent en ces contrées où on se rappelle quelques uns de ses miracles.

Saint Vincent Ferrier

Vincent Ferrier est un prêtre de l’Ordre dominicain, né le 23 janvier 1350 près de Valence (Couronne d’Aragon) et mort le 5 avril 1419 à Vannes qui est resté célèbre pour ses prédications publiques. Une partie de ses reliques sont vénérées à la cathédrale Saint-Pierre de Vannes. Il est le saint patron du Pays valencien.

La fontaine Saint-Cornely

Cette fontaine se situe au bord de l’étang de Pleugriffet.
Dans le sud de la Bretagne, Saint Cornély (Sant Korneli en breton), dit aussi Carneli ou Korneli est le plus connu des saints protecteurs du bétail. Selon la légende bretonne, Cornély fut pape de 251 à 253. L’empereur romain Trébonien Galle le persécuta et il mourut en exil. Il était accompagné de deux boeufs qui portaient ses bagages. Un soir, alors qu’il longeait le front de mer, des soldats le serraient de près, rangés en bataille. Il se cacha dans l’oreille d’un de ses boeufs et transforma ses ennemis en pierre. Telle serait l’origine des alignements mégalithiques de Carnac.
Une église lui est dédiée à Carnac

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